Depuis les grèves de novembre-décembre 1995, mobilisations et mouvements sociaux se succèdent : routiers et sans-papiers, ouvriers de Vilvorde et chômeurs, élèves, enseignants et parents de Seine-Saint-Denis.
Sympathie de la population, pétitions et polémiques entre intellectuels les accompagnent, manifestant l’intense attention de la société française.
Y aurait-il du neuf dans les luttes sociales ?
Les auteurs de ce livre, tous trois politologues, replacent les événements dans le cours de l’offensive néolibérale, des évolutions politiques et de la recomposition du syndicalisme. Connaissance du terrain et rigueur problématique leur permettent de formuler une hypothèse inédite sur le sens et la portée de ce qui pourrait bientôt ressembler à une nouvelle donne sociale et politique.