Dans la collection « Individualité, psychologie »
Nouvelle édition (1re édition 2001).
A paraître en numérique.
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Sommaire
Avertissement à la réédition
Introduction
Première partie. Le travail et le travailleur objectivé
Chapitre premier. De l’entre-deux-guerres à la Libération
I. Pour une gestion rationnelle des hommes et de la société
1. La victoire du taylorisme et du fordisme. — 2. Le mouvement hygiéniste : de l’hygiène publique à la médecine sociale. — 3. Édouard Toulouse, la psychologie « appliquée » et la Ligue d’hygiène mentale
II. Rencontre de la physiologie et de la psychologie appliquées au travail : l’école de psychotechnique
1. La psychologie appliquée au travail…. — 2. … et ses limites
III. Wallon et Meyerson : des alternatives à l’hégémonie de la psychologie expérimentale
Conclusion
Chapitre II. De la Libération aux années soixante
I. Le plan Marshall et le modèle de croissance « à l’américaine »
II. La santé au travail entre rationalité gestionnaire, traditions ouvrières et stratégies syndicales
1. La protection physique des travailleurs calquée sur le droit du travail. — 2. Une médecine du travail dépendante de l’entreprise et de l’état des savoirs. — 3. Méfiance des ouvriers et stratégies syndicales
III. Nouveaux développements de la psychologie du travail et de l’analyse du travail
1. L’apport américain : les « relations humaines » et la psychologie industrielle. — 2. « La mission de psychotechnique » aux États-Unis. — 3. Vers une adaptation du travail à l’homme
IV. La psychologie clinique en mal de légitimité
V. « Le travail humain » : la sociologie de Friedmann
Conclusion
Conclusion de la première partie
Deuxième partie. La révolution psychiatrique. Des thérapeutiques actives à la psychiatrie du travail
Chapitre premier. Les tensions internes à la psychiatrie
I. De la « révolution dynamiste » aux Journées de Bonneval de 1946
II. La psychiatrie française en voie d’éclatement
1. Les brèches ouvertes par la psychanalyse. — 2. La guerre froide des idées : l’isolement des psychiatres communistes
Conclusion
Chapitre II. Les réformes des hôpitaux psychiatriques et les thérapeutiques actives
I. Les expériences de la guerre et le mouvement pour la réforme des hôpitaux psychiatriques
1. Les expériences de la guerre. — 2. La création du Syndicat des médecins des hôpitaux psychiatriques
II. La psychothérapie collective et les thérapeutiques par le travail
1. Les activités comme médiation. — 2. Pratiques rénovées et principes novateurs
III. Tosquelles, Sivadon, Le Guillant : trois conceptions du travail thérapeutique
1. Le symposium de 1951 : la « psychothérapie collective ». — 2. Tosquelles : le travail, activité propre, support de relations et de parole. — 3. Sivadon : l’ergothérapie, réadaptation aux réalités matérielles et à la valeur sociale du travail. — 4. Le Guillant : restaurer l’intégrité et la dignité de l’homme en tant que producteur
IV. L’improbable reclassement professionnel des malades mentaux
1. Préalables à une possible réinsertion du malade mental. — 2. Le reclassement professionnel limité par les réalités du travail. — 3. La réinsertion par le travail : un projet paradoxal
Conclusion
Chapitre III. De la psychiatrie sociale à la psychiatrie du travail
I. La psychiatrie d’extension et la Ligue d’hygiène mentale
1. La « perspective psychiatrique » et les domaines d’intervention prioritaires. — 2. La Ligue d’hygiène mentale, porte-parole de la psychiatrie sociale
II. Vers une psychiatrie du travail
1. Une médecine du travail généralisée, mais encore peu armée. — 2. L’Élan retrouvé, une configuration d’acteurs spécifique. — 3. Pratiques et statut de la psychiatrie du travail. — 4. Les consultations spécialisées et les sessions de psychopathologie du travail
III. Deux défis : la fatigue chronique et les maladies mentales professionnelles
1. La fatigue : dépassement de l’approche expérimentale. — 2. Des maladies mentales d’origine professionnelle ?
Conclusion
Conclusion de la deuxième partie
Troisième partie. Les premières fondations d’une psychopathologie du travail
Chapitre premier. Paul Sivadon et Claude Veil : Le courant de l’hygiène mentale du travail
I. Paul Sivadon : l’« adaptation » au travail et les « névroses de travail »
1. La fonction pivotale du couple « adaptation/désadaptation ». — 2. Les « névroses de travail ». — 3. La synthèse de 1969
II. Claude Veil : « marges de tolérance » et « normes de travail »
1. Pour une « phénoménologie du travail ». — 2. Les travaux de la Section d’hygiène mentale du travail. — 3. Le recours à l’épidémiologie
Conclusion
Chapitre II. Louis le Guillant : Une psychopathologie des conditions sociales
I. Une clinique nouvelle étayée par la psychophysiologie pavlovienne
II. « Le travail et la fatigue : la névrose des téléphonistes et des mécanographes »
III. Le cas des « roulants » de la SNCF
IV. « Incidences psychopathologiques de la condition de “bonne à tout faire” »
Conclusion
Chapitre III. L’appel à la psychanalyse
I. Les années soixante : la psychanalyse, le structuralisme
1. La psychanalyse légitimée, mais déjà divisée. — 2. Le structuralisme : rejet de la psychologie et des phénomènes observables
II. Le rapport au travail à la lumière de l’Inconscient
1. Détour par le Service de neuropsychiatrie de l’Armée de l’air. — 2. La tentation de la métapsychologie freudienne
III. Moscovitz : limites de l’interprétation psychanalytique, apports de l’enquête collective
Conclusion
Conclusion de la troisième partie
Conclusion
Annexes (éléments de biographie et présentation de la revue La Raison)
Index des personnes citées